M. l’Intendant vient de Neuviller voir les commencemenscommencements des cazernescasernes ; mais une grêle fonduëfondue et le vent nous empêchent de rien voir.
Je vais à Neuviller, mandé par M. l’Intendant, touchant le logement et l’ameublement de M. le Comte de Stainville. Il lui fait réponse, et écrit aux officiers municipaux de Nancy qu’il n’y a pas un moment à perdre pour faire disposer cet ameublemtameublement, conformément à ce que M. le Comte de Stainville désire.
Le lendemain étoitétait à Neuviller la fête de S. Liboiresaint Liboire, la paroisse est venuëvenue à la chapelle du château, en procession, avec la châsse du Saint.
L’hôtel de ville a déclaré résolu avec le S.sieur Regnault le traité du 24 fer.février 1763, à commencer de PaquesPâques 1765, et y a subrogé à commencer de ce jour-là et finir à PaquesPâques 1770 le S.sieur François Benard Fleury.
Le même jour, l’hôtel de ville a écrit une grande lettre à M. l’Intendant pour démontrer ql.qu'il est impossible à la ville de faire l'ameublemtameublement demandé par M. le Comte de Stainville.
Mort de De.Dame Jeanne Richard, cher.chevalier Lt.Lieutenant colonel au service de S. M. Imp.Sa Majesté Impériale . Sera inhumée aux Tiercelins.
Bébé, le nain du RoyRoi de Pologne, est mort le 9 mai.
Assemblée en l’hôtel de ville où étoientétaient Mrs.Messieurs Du Rouvrois, de Riocourt, de Marcol, Pr. g l.Procureur général , Mengin, Lt. g l.Lieutenant général du Bailliage, Durival, Lt. g l.Lieutenant généralde Police, Rambois, secrétaire de l’hôtel de ville, pour entendre les comptes du S. sieurBéchet, Recev.Receveur des fondations du RoyRoi pour les maladies épidémiques, etca.etc., des années 1761, 1762 et 1763.
Départ de la troupe de Nancy pour aller jouer à Besançon pendant l’été. Fleury emmène son gendre, M. de Clerval, qui a pris le nom de Sainville, en quittant les grenadiers de France.
On fauche la prairie de Nancy.
Fête-Dieu. La procession à Nancy s’est faite le matin. Au sortir de la Primatiale par la ruërue de la congrégation on s’est arrêté à un reposoir à la porte roïaleroyale, de là à S. EpvreSaint-Epvre, aux Dames prêcheresses, à un reposoir dans la ruërue des maréchaux, aux Jacobins, au Pont Mouja d’où à la Primatiale . La chaleur étoitétait excessive. La Ch.Chambre des Comptes n’y étoitétait pas.
A Heillecourt il y a eu un détachement de gardes lorraines qui sont à la Malgrange.
Je vais à Neuviller, apeléappelé par M. l'Intendt.M. l’Intendant touchant l’ameublement de M. de Stainville. Me.madame de La Courtaugé, mère de Me.madame l’Intendante, étoitétait arrivée de la veille, pour rester jusqu’après les couches de sa fille.
On est dans les campagnes en pleine fenaison par une grande chaleur. Les foins sont abondansabondants et excellensexcellents.
Hier on envoya de Lunéville à M. le Pror. gl.Procureur général le codicilecodicille du RoyRoi de Pologne, pour en faire le dépôt à la Cour souveraine.