L’Eclipse d’aujourd’hui qui a été annullaireannulaire à Lisbonne et à Paris a paru ici d’environ 10 doigts 1/2. L’air étoitétait un peu couvert, vers neuf heures et demie elle a commencé du cotécôté de l’ouest, avant onze heures elle étoitétait dans son milieu, le bas ou midi du soleil formoitformait un C de ce qui restoitrestait du disque. Les ténèbres de la nuit ne sont pas revenues comme on l’avoitavait annoncé ; il y avoitavait un demi-jour et de la fraicheurfraîcheur. Ainsi il n’était pas nécessaire de monter la garde et de dire les messes plutôt (sic)plus tôt. Le Peuple ignorant a tenu mille sots propos. On disoitdisait q^lqu’il faloitfallait couvrir les puits, qu’il étoitétait dangereux de paroîtreparaître à l’air pendant l’Eclipse. Il y en a eu d’assésassez sots pour se cacher exactem^texactement et les femmes avoientavaient fait provision d’eau dès la veille. Des imbécillesimbéciles ou des méchants ont fait des affiches. On a trouvé celle-ci à l’hopitalhôpital S. JulienSaint-Julien :

On commence les fossés de la fondation des cazernescasernes.

Mort (ou du 1^er) d’Anne Parxel, v^e.veuve du s.sieur Joseph Saintclette.

Je vais à Neuviller. Je conviens avec M. l’Intendant d’une nouvelle délibération pour la contribution de la ville aux nouvelles cazernescasernes.

Il pleut à Neuviller et à Nancy ; il n’avait pas tombé une goutegoutte d’eau à Flavigny.

Je reviens à Nancy. Pendant mon voyage, le s. Payen, comm^re.commissaire de Police, étoitétait mort.

La nouvelle délibération signée. Je l’envoie à M. l’Intendant. Nous remplaçons les commissaires Voirin et Payen, par les s^rssieurs Plassiard, m^dmarchand, et S^t. MartinSaint-Martin, officier réf.réformé.

J’écris à M. le chancelier sur l’affaire des odonovanne , créanciers de la maison d’Heudicourt et protégés par le RoyRoi de Prusse.

Emilie Vizentini, danseuse, meurt en un moment de la petite vérole qu’elle avoitavait depuis quelques jours.

Mort de Marguerite Chevalier, femme du jeune Plassiard, commis en l’hôtel de ville.

Assemblée particulière de l’académie, où étoientétaient M^rsMessieurs Thibault, de Solignac, André, PP.Pères de Menoux, Leslie, Husson, de Nicéville, Sozzi, Durival l^é.l’aîné. Le P. Leslie a lu quelque chose de son histoire de Lorraine.

L’hotelhôtel de ville nomme à la marguillerie de la par.paroisse S. NicolasSaint-Nicolas le s. abbé Mérat, en place du s. Hautcolas. Et on continuëcontinue au s. Oriot pour six années la ferme du droit sur les marchandises.

M. l’Intendant vient à Nancy.

L’Edit des cuirs a été enregistré aujourd’hui à la Chambre des Comptes.

On aprendapprend que Mad^e.madame de Pompadour est morte le 15 à 7 h.heures du soir.

M. le Comte de Stainville arrive de Versailles à 4 h.heures 1/2 après midi, et veut visittervisiter tout de suite sa maison, où l’on travaille.

Lui et le comte de Choiseul, maréchal de camp, vont à Lunéville. Ouverture de la foireS. GeorgesSaint-Georges.

M. l’Intendant vient à Nancy et retourne à Neuviller, après avoir dinédîné chéschez M. de Narbonne avec M. le Comte de Stainville. Il a été beaucoup question entr'euxentre eux de l’ameublement de l’hotelhôtel du commandant à faire par la ville. Convenu que j’en feroisferai dresser un état général estim.estimatif. Arrivent de Lunéville les provisions de commandant général de Lorraine pour M. de Stainville.

Mort de Mad.madame de Novillars.

M. de Stainville va visiter la maison qui étoitétait marquée pour logement au Comte de Choiseul, maalmaréchal de camp.