J'ai donné congé à Anne-Marie Demange, qui eétoait ma concierge à Heillecourt, depuis le 14 mai 1765.
M. le marquis du Chastelet, notre ambassadeur à Vienne, passe allant à Versailles.
Paroaît l'édit de juin, enreg.enregistré le 30 au Parlem.tParlement de Paris, qui fixe l'inteéreêt à 4 %
J'instaleinstalle dans ma maison d'Heillecourt, pour jardinier et concierge, le né.nommé Lallemant, sa femme et sa fille.
On m'eécrit du
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de Lunèéville : ««M.
Mengin
p.rprocureur du royroi est mort la nuit dernieère d'apoplexie1»».
1. Dans le domaine médical, l'apoplexie correspond à un arrêt complet ou partiel de toutes les fonctions cérébrales. Ceci peut provoquer une simple perte de connaissance ou dans les cas les plus graves, une paralysie partielle ou totale de la circulation sanguine et de la respiration.
Le S. Pierrot adjoint commissaire de police au fauxbourgfaubourg S.t PierreSaint-Pierre. Maurice Henry suisse de la paroisse S.t Nicolas.
Assemblée particulieère de l'Acadeémie où eétoaient M.rsMessieurs Thibault, de Tervenus, André, Harmant, Cupers, Gautier, P. Husson, et Durival l'aîné. M. l'abbé de Tervenus a lûu un morceau sur les peintres lorrains, presque tout tiré de D. Calmet et rempli de beaucoup d'erreurs et d'omissions.
Je suis allé par Bouxieres, Clevant, Custine, Morey, à Duhautoy ci-d.ci-devant Clemery, lever les scellés mis sur l'armoire de l'abbé Royer ; et j'ai repassé à Manoncourt-sur seilleManoncourt-sur-Seille avec M. de Marcol, conseiller à la Cour, qui en est seigneur.
J'ai envoyé dans une caisse par le carossecarrosse à M. de Sartine les effets réclamés par l'abbé Finatory.
Cet après midi j'ai vûu à la Malgrange l'abatisabattis des vieux chêne dont quelques uns avoaient 3, 4, 5 et 6 piés de diamêtrediamètre, la pûupart creux. On démolissoait l'apartementappartement du royroi, et la plupart des mateériaux eétoaient enlevés et vendus.
J'envoyeenvoie à M. de Sartine le procès verbal que j'ai dressé le 10 à Du Hautoy, et j'en rends compte à M. l'intendant.
La pluyepluie commencée le 11, qui a continué hier et presque tout aujourd'hui, a fait déborder les rivieères. La prairie eétoait toute couverte d'eau, et tous les foins ne sont pas enlevés
Il n'a pas plu aujoud'hui. J'ai vûu de la chaussée S.te CatherineSainte-Catherine toute la prairie couverte d'eau quoiqu'à 3 h. après midi elle eut déjà baissé de près d'un piépied. Il y a eu des tas entiers de foin entrainés, on a vûu flotter des armoires et autres meubles sur la Meurthe. Les deux quarreaux planté de la peépinieère roïaleroyale n'ont pas été innondés, mais l'eau avoait couvert tout l'autre côté de la chaussée.
M. de Vassimont con.erconseiller en la Cour s.nesouveraine est parti aujourd'hui avec M. Coster comme député. Mais on assûure que le premier président a écrit pour les dèésavouëer de la part de sa compagnie. Il y a une reéponse de plusieurs gentilshommes au mémoire indécent des Messins, plus semée semé que le meémoire de la Cour s.nesouveraine sans finesse, sans recherches et sans pédanteries.
La Ch. des C.Chambre des Comptes sur une lettre écrite par son député se presse d'envoyer quelques éclairciss.tséclaircissements sur la population de Nancy ; on m'en a fait demander que j'ai remis a M. de Maisonneuve
M. le comte de Stainville arrive de Strasbourg.
M. de Riocourt prem. presid.tpremier président de la Ch. des C.Chambre des Comptes part pour Paris, passant par Troyes. Il laissera M.emadame de Riocourt en Champagne, elle nourrit son dernier enfant.
La pluyepluie a recommencé cette nuit.
M. de Vigneron, preésident à la Cour, part comme député pour Paris. Mort de mad.madame de Malleloy.
M.rsMessieurs Grandjean, bâtonnier des avocats, Olivier, Jaquemin et Husson, partent aussi comme députés de leur ordres.
Il a plu hier. La pluyepluie a recommencé aujourdhui, et on ne parle que de malheurs arrivés par les innondations subites de la Moselle et de nos autres rivieères. La route de Metz a été interceptée près de Corny, M. Friant p.rprocureur du royroi a pensé y eêtre noyé. On dit que le carrosse de voiture a eu hier le meême accident et que le cocher a été noyé.
Aujoud'hui à l'assemblée de l'hoôtel de ville M. de Maisonneuve a demandé une attestation au bas du mémoire que je lui avoait remis, nous l'avons signé.
J'ai reçu le serment d'un commis à l'exercice des droits de 2 fransfrancs par rezal, du piépied fourché &&a. et des nouveaux bédeaux de N. D.Notre-Dame et de S. Epvre.
J'ai lûu aujourd'hui le meémoire de plusieurs gentilshommes de Lorraines, sur le Parlm.tParlement
M. le comte de Stainville part le matin pour Metz. M. le comte de Guerchi arrive le soir.
M. Mathis, ancien preévoôt de Boucquemont employé depuis longtemslongtemps au réglement des limites de la Lorraine, avec les princes voisins, est venu me voir aujourd'hui. Il arrivoait de Versailles, où on vient de consommer déjà quelques échanges avec le prince de Nassau. Le beau temstemps a succeédé à la pluyepluie et on fait des foins.
J'ai vûu la continuation de la ruine de la Malgrange, dont il ne restera presque rien.
On a commencé aujourd'hui à abbatreabattre les tilleuls des ramparts, qui seront remplacés en automne par des jeunes ornes, et des fresnesfrênes.
Grand chaud. Il eétoait encore à 20 dég.degrés à 6 h. du soir.
Mon jeune freère m'eécrit du 16 que ce n'est pas le moment de faire changer à nos pensions que j'auroai 1000#. et chacun de mes freères 1500#.
La pluyepluie qui a recommencé hier continuëe aujourd'hui. Le vent change d'un moment à l'autre.
Assemblée particulieère de l'Acadeémie où eétoaient M.rsMessieurs de Solignac, Thibault, André, de Tervenus, abbé Gautier, P. Husson, et Durival l'aiîné. Il ne s'y est rien traité d'inteéressant. M. de Solignac a reparlé de M. Le Bas qui sollicite une place dans l'Acadeémie, et de M. Marin, autre meédecin, qui demande aussi d'en eêtre.
Hier le prince de Hesse passa à Nancy venant de Metz. Il fut reçu chèschez M. le comte de Stainville, où eétoait M. de Guerchi.
TemsTemps couvert, vent Sud-Ouest 21 dég.degrés de chaud.
Le lendemain M. de Lucé
J'envoyeenvoie a mes freères, copie du meémoire de 1738 sur la liquidation des dettes de Lorraine.
L'allarmealarme est grande à Nancy, sur de preétendus avis de Paris qu'il n'y aura point de parlement que celui de Metz.