Sur mon procès verbal du 2 juin, la commission accordée jusqu'à bon plaisir le 30 mars 1757 à Pierre Robinet, a été reévoqué, avec deffensesdéfense à lui de plus s'immiscer dans les fonctions de commissaire de police. Le vent Sud, 20 dég.degrés de chaud, à 2 h 1/2 ap.après midi. Assemblée de l'Académie où eétoaient M.rsMessieurs Du Rouvrois, de Sivry, de Solignac, de Tervenus, Thibault, André, Bagard, Harmant, Cupers, P. Leslie, Coster, abbé Gautier, Durival l'aiîné. Dans la supositionsupposition que M. l'abbé Guyot, qui doit prononcer l'or. fun.oraison funèbre du royroi de Pol.Pologne, arrivera aujoud'hui, l'Acadeémie a fixé à mardi prochain, le jour du service qu'elle fera dans l’église des Cordeliers. Il n'y aura ni draperie ni catafalque1 ; ainsi qu'en use l'Acadeémie françoaise. Les acadeémiciens payeront.
1. Provisoire ou définitif, le catafalque est une construction réalisée pour recevoir le cercueil pendant la cérémonie funèbre ou bien symboliser celui-ci s'il s'agit d'une cérémonie commémorative
21 dég.degrés de chaud à 5 h. du soir.
M. le comte de Stainville arrive à Nancy et loge pour la 1re fois au gouvernement sur la carrieère. Il s'eétoait arreté quelques jours à Metz.
Je l'ai vûu aujoud'hui. Et j'ai signé l'eétat des encaissemensencaissements des papiers de Lunèéville, en qualité de second 1.er commis du sceau.
L'hoôtel de ville a nommé commissaire au fauxbourgfaubourg S.t PierreSaint-Pierre, Darche, pour remplacer Robinet.
Service de l'hoôtel de ville à S. Roch, pour feu M. François con.erconseiller Et aux Minimes pour Le royroi de Pologne.
Service aux Cordeliers pour le royroi de P.Pologne pend.tpendant lequel M. l'abbé Guyot, aumoônier de M. le duc d'Orleéans a prononcé l'or. funoraison funèbre. Elle a duré 5 quarts d'heure, et le sujet a été très bien traité. C'est l'Acadeémie et les acadeémiciens qui en font les frais.
Sur un ordre de M. Alliot que M. le comte de Stainville m'a remis, les cent mille livres de F.ceFrance de la succession du feu royroi de P.Pologne pour les casernes de Nancy, ont été payées à M. Richer, trésorier de l'hoôtel de ville par M. Michel, et par M. Richer remises au S. Mique.
Les papiers de la Chancellerie et des greffes de Lunèéville partent pour Paris.
Mort de Mutlot architecte.
Assemblée d'une partie de la noblesse 28 gentilh.gentilhommes chèschez M. le comte de Stainville, à l'occasion du Parlement et des bruits desavantageux qui s'en répandoaient à Nancy.
M. Brémont part de Nancy, pour suivre les papiers de Lunèéville, qui arriveront à Paris le 1.er juillet.
Les avocats de Nancy s'assemblent deux fois au palais pour résoudre s'il ne convient pas d'envoyer en France deux députés de l'ordre, dans la circonstance où on craint la translation d'un Parlement. Le bâtonnier et trois autres viennent me dire ce qui s'eétoait passé ; invitant l'hoôtel de ville à délibérer là dessus et prendre un parti, puisque les cours n'envoyentenvoient point de députés. Je n'ai voulu m'engager à rien, sinon à écrire à M.rsMessieurs de la Gal.Galaizière ce que j'ai fait à 9 h. du soir.
Le lendemain matin j'en ai rendu compte à M. le compte de Stainville, qui m'a dit que les cours eétoaient en diligence là dessus, et que des députés de corps particuliers seroaient mal reçus. Qu'il avoait eécrit à son freère &&a.
La troupe de Brisson, qui part demain et après, a donné une dernieère repreésentation qui a commencé à 9 h. du soir. M. de Stainville a accordé qu'on passeroait sans lumiéère passé les dix heures. La foire de S. Jean le vieil-âtre se tenoait.
Le (blanc) de ce mois Marianne Breton ma niéèce a eépousé le S. (blanc) Bouchon, fils d'un marchand de Ligny
Le ban des fenaisons1 sur le finage de Nancy, ouvert pour demain 26
Assemblée particulieère de l'Acadeémie, où eétoaient M.rsMessieurs de Solignac, de Sivry, André, de Tervenus, Coster, abbé Gautier, Cupers et Durival lél'aîné.
On a agité si c'eétoait sur les fonds de la bibliot.bibliothèque que devoaient eêtre pris les frais du service fait pour le royroi de P.Pologne et le voyage de l'orateur. J'ai soutenu que non ; on a remis à examiner la chose dans une assemblée plus nombreuse. Ainsi que la question si on proposera des sujets à traiter pour les prix.
1. Dans les régions rurales de champs ouverts, telles que les communes lorraines, le ban se compose de deux éléments ; le village placé au centre et autour le finage, puis d'autres terrains accessibles aux troupeaux. Dans le monde agricole, la fenaison est le stade optimal pour couper et récolter les graminées. Le finage correspond quant à lui à la délimitation d'un territoire villageois ou urbain.
M. le comte de Stainville a fait ces jours-ci barrer les chemins d'Heillecourt par la Malg.Malgrange qui tourne la grotte. Les 3 capucins de la Malgrange ont déjà rejoint leur couvent de Nancy.
La troupe de Brisson est partie pour Dijon. OuOù vont s'assembler les états.
Et il nous vient en place la petite troupe d'opeéra comique du S. Chapuis qui eétoait à Toul.
Vers qui m'ont été envoyés par M. l'abbé Parquet, pour eêtre mis au bas de la statuëe du feu royroi de Pologne.
Il n'est point de vertus que son nom ne rapellerappelle
Philosophe et guerrier, monarque et citoyen,
son génie atenditattendit l'art de faire du bien.
Charles fut son ami, Trajan fut son modèle.
M. le prince heréditaire de Brunswic est arrivé à onze heures du soir, venant de MetsMetz, avec M.rsMessieurs d'Armentieres, de Rochouart et autres. M. le comte de Stainville leur a donné un grand souper d'environ 45 couverts. Le p.ceprince a couché au gouvernem.tgouvernement M.rsMessieurs d'Armantieres et de Rochouart à l'intend.ceintendance
Le reg.trégiment du royroi s'est formé vers dix heures du matin, sur les 4 faces de la place roïalesroyales. Il a défilé devant le prince, qui a vu ensuite la bibliotéquebibliothèque, les casernes &&a. Il est parti de là pour Strasbourg. M.rsMessieurs de Bouflers et de Cambis avoaient été du souper et sont partis pour Lunèéville en meême temstemps.