Mort de Masson, du caffécafé roïalroyal. Il laisse six filles et un fils.
Arrivent à 9 h 1/2 du matin les 2.d et 4.e bataillons du reégiment du royroi. À midi le card.lcardinal de Rochechouard, la duchesse d'Aiguillon, la marquise de Valbelle, et le m.ismarquis de Bart, qui vienn.tviennent de Commercy voir Nancy &&a.
Le lendemain il fait la revûuërevue de son regtrégiment.
M. de La Sône 1.er meédecin de la reine1 passe venant de Lunéville et retournant à Commercy. Je lui ai donné à dîner, à M. de La Chataigneraye qui eétoait avec lui, et à M. Bagard. Ils ont vûu Nancy et surtout le jardin botanique.
On a decidé dans l'assemblée de l'hoôtel de ville que le S. Lhuillier seroait comm.recommissaire de police adjoint pour la par.paroisse N. D.Notre-Dame et le S. La Riviere pour la par.paroisse S. RochSaint-Roch.
1. Choisi et nommé par le roi, le premier médecin du roi s'occupait de la constitution du reste de la maison médicale (Bulletin de la Société française d'histoire de la médecine. - 1903, n° 02) : premier médecin de la reine, médecin des enfants, médecins ordinaires.
Je pars pour Commercy avec M. Breton con.erconseiller pour la noblesse et Richer treésorier de l'hoôtel de ville. Nous allâmes le soir meême à la fontaine roïaleroyale, que le roi a fort embellie. Girardet l'a peint en perspective et le tableau sera mis demain dans l'apartem.tappartement de la reine, qui veut en faire aussi le dessin.
Après avoir vûu M. le chancelier et M. l'intendant, et les beautés que le royroi a ajouté à Commercy, nous allons voir M. le duc de Fleury, qui a causé longtemslongtemps avec nous. Nous l'avons prié de se laisser peindre, pour avoir son portrait à l'hoôtel de ville ; de permettre qu'on lui envoyeenvoie quelques liqueurs de Lunéville ; on a donné à M. Louis son secreétaire, au lieu de liqueurs 6 louis, au valet de chambre 2. aux laquais 1. Nous avons ensuite vûu le royroi. Il vouloait me preésenter à la reine, ce qui n'a pûu se faire faute de temstemps, parce que la reine s'est arrêtée beaucoup aux ursulines, où le roi et elle avoaient entendu la messe. Repartis a 2 h 1/2. ap.après midi et arrivés à Nancy à 8.
J'ai vûu M. le comte de Guerchi logé chèschez M. de Croismare. Il va lundi 9 à Commercy, et en partira le meême jour pour Versailles, eétant pressé de retourner en Angleterre.
Les S.rs Lhuillier et La Riviere ont preté serment en qualité de commissaires de police adjoints.
M. le comte de Stainville arrive de Metz à 3 h 1/2 ap.après midi
Je reçois à dix heures du soir, par M. de Lenoncourt une lettre de M. le chancelier, portant que le royroi a permis à M. le cardinal de RochouartRochechouard de faire imp.imprimer les pièces jointes, qui sont une lettre circulaire de l'assemblée geéneérale du clergé de France, et les actes de l'assemblée de 1765 sur la religion &&a. Les piéèces ont été foudroyées par le Parl. de Par.Parlement de Paris.
Je conviens avec Lefevre qu'il en tirera 2000 exemplaires, meêmes caracteères et format.
Le comte de Stainville part à 5 h. du mat.matin pour Commercy.
M. le comte de Guerchi part pour Paris le matin passant par Commercy.
M. le comte de Stainville arrivé de Commercy le soir.
La reine de France a quitté le séjour de Commercy qu'elle trouve charmant, vers neuf heures du matin. Les pleurs qu'elle a verséversés en allant à sa voiture en ont fait répandre à tout le monde. La scéène s'est renouvelléerenouvelée à S. AubinSaint-Aubin, dans le bâtiment neuf de Schmidt, où le royroi de P.Pologne eétoait allé attendre la reine sa fille ; et c'est là que s'est faite la séparation la plus touchante.
Le comte de Stainville va de Nancy inspecter à Lunéville le regt.régiment gardes-lorrainesgardes lorraines.
Le S. Nicolas-Joseph Gormand, meédecin ord.reordinnaire du royroi, et secreétaire du collège roïalroyal des meédecins, est mort à cinq heures du matin, sera demain inhumé dans l’église du S. Sacrement. On preétend qu'il avoait une collection de meémoires contre tout le monde.
Le roi de Pologne arrive de Commercy. À son passage par Nancy les cloches ont sonné en volée, et il s'est trouvé beaucoup de peuple dans les ruëes criant « vive le roi ». S. M.Sa Majesté est arrivée à la Malgrange un peu avant cinq heures après midi.
Les reg.trégiments d'hussards de Nassau arrive aussi, et un convoi de bombes pour Strasbourg.
Le roi vient à 3 h. ap.après midi voir les casernes. La naissance du fronton eétoait posée, et on commençoait la premieère assise de pierre de savonnieères pour le timpantympan.
On donne le premier exemplaire de la réimpression des Actes de l'assemblée geéneérale du clergé de F.ceFrance de 1765 et de la lettre circulaire du 27 aout ; M. le cardinal de Rochouard avoait demandé au royroi de faire faire cette réimpression, et Le Seur en eétoait chargé. Il y en a 500 exemplaires pour l'éveêque de Toul. 500 pour celui de MetsMetz, et 1000 pour celui de Verdun. L'imprimeur en a tiré 500 de plus pour son compte.
Le royroi de P.Pologne part de la Malgrange pour Luneéville à 1 h 1/2 après midi.
M. le comte de Stainville à 11 h. du soir pour Paris.
Je suis allé à 9h. du matin, avec Vannson. et La Rose sergents de ville à l'imprimerie de Marie-Marthe-Scholastique Baltazard, où j'ai trouvé 4 ouvriers, occupés à un in 4°1. qui eétoait déjà à la page 416 et dont la Fff2 eétoait sous presse. C'est la suite de la troisieème partie de la reéponse au livre intitulé : Extrait des assertions dangereuses et pernicieuses en tout genre que les soi-disans jeésuites &&a dont j'ai trouvé plusieurs exempl.exemplaires dans une chambre derrieère. La D.lle Baltazar eétoait absente, après l'avoir attendu quelques temstemps je me suis retiré avec quelques feuilles de l'ouvrage et un feuillet de la copie. Je l'ai fait venir l'après midi vers 4 h. Elle est convenuëe qu'elle n'avoait ni permission ni privilège3 pour cet ouvrage mais que les jeésuites lui avoaient dit qu'il avoaient permission : sur quoi j'ai ordonné de m'aporterapporter les exemplaires de la 3.e partie, les feuilles de la suittesuite, et la forme qui eétoait sur la presse4 ; ce que la D.lle Baltazar a éxécuté elle meême, mais la forme s'est rompuëe en sortant de la maison. C'est le P. Figean qui corrige les eépreuves.
1. Se dit du format déterminé par le pliage d'une feuille d'impression en 4 feuillets égaux, soit 8 pages. On écrit aussi in quarto.
2. Selon Gervais François Magné de Marolles, les signatures des livres imprimés sont apparues en 1474 à Venise. Tel un repère, la signature consiste à faciliter l'organisation d'un cahier dans un livre avant son impression. La signature est composée soit d'un symbole (étoile, parenthèse, croix...), soit d'une lettre de l'alphabet, généralement placé dans la marge inférieure des feuillets.
3. Emprunté au latin permissio, « permission, concession » : pièce officielle attestant une autorisation.
4. Lors de la fabrication d'un livre, deux phases se succèdent: la composition et l'impression. Les pages d'un livre ne sont pas imprimées dans l'ordre; les grandes pages de papier sont composées de plusieurs pages imprimées et sont ensuite pliées pour former un cahier. Durant la première phase de fabrication, toutes les pages de composition sont insérées dans un châssis, constituant ainsi une forme. Très souvent, deux formes sont nécéssaires: l'une servant à imprimer une face du papier, l'autre servant pour la seconde face.
J'en ai rendu compte à M. le chancelier. Les jeésuites de leur côté avoaient presentés un meémoire au royroi à cette occasion, preétendant que je savoais que S. M.Sa Majesté avoait permis l'impression de cet ouvrage. Sur quoi M. Alliot m'eécrivoait qu'il eétoait neécessaire que j'allasse à Lunéville en parler au royroi.
Mais M. le chancelier lui aiantayant fait sentir le danger de ces sortes d'eécrits sur lesquels les parlemensparlements ont les yeux ouverts, il m'a écrit que S. M.Sa Majesté permettoait que l'ouvrage dont il s'agit soit achevé.
En conséquence j'ai envoyé chercher la D.lle Baltazar et lui ai rendu ses imprimés après avoir pris d'elle la déclaration par eécrit qu'elle m'avoait point montré de permission. Je lui ai reïtéréréitéré qu'en pareille circonstance je n'en croiroais que le royroi lui meême, ou M. le chancelier, tout le monde n'eétant pas fait pour donner à connoaiître les volontés du souverain.
On a publié l'arrêt du 26 juin et les lettres pat.patentes du 15 aouût concernant les maitres d'écoles de Nancy. Et deffensesdéfense d'aller dans les vignes jusq.jusqu'à la vendange sans eêtre accompagné de gardes.
On a célébré aux Cordelier un service solennel pour l'aâme du feu empereur François I. Il y est venu beaucoup de monde de la campagne. Le m.ismarquis DèsarmoisesDes Armoises, et le 1.er preésident y eétoaient. Les permissionaires de l'empereur, plus.rsplusieurs officiers lorr.lorrains au service imperial &&a. Il y avoait une garde nombreuse du reg.trégiment ; du roy, et beaucoup d'officiers.
Je suis allé à Neuviller avec M. le changeur, pour parler de la pépinieère de la province, à former auprès de Nancy. M. le chancelier y est venu le 26, convenu qu'on enverra un plan et le projet d'arrêt à rendre. M. l'intendant m'a montré une lettre de main propre du duc de Choiseul, touchant le fonds promis pour les cazernescasernes. Revenu l'après midi à Nancy.
Le S. Huart (dit Desruisseaux de Commercy) repart demain pour Florence, où il est treésorier des bâtimensbâtiments. Il avoait avoait aportéapporté nombre d'exemplaires d'un in folio1 qu'il a fait imprimer des portraits des ducs et duchesses de Lorraines.
1. Le format in-folio est le double de l'in-quarto. L'in-folio a la feuille pliée en 2 et contient 4 pages : ses pontuseaux sont perpendiculaires.